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Samaipata et l'association Bolivia Inti [15/09/2005] - Auteur : amelie,pierre,yannick |
Fin 1999, l'association Bolivia Inti naissait en France. Depuis cet instant, elle ne cesse de croitre, tant par le nombre d'adh?rants ( 8 au d?but et 2000 en 2004), que par le nombre de fours solaires (77 fabriqu?s en 1999, 932 en 2004 et 2745 au total), et la demande est de plus en plus nombreuse. " La mission est de promouvoir la cuisson solaire aupr?s des populations pauvres dans des pays riches en soleil". La plupart des communaut?s n'ont pas acc?s ? l' ?l?ctricit? et cuisinent au feu de bois, faute de moyen pour acheter du gaz. Gr?ce ? ce syst?me de four solaire, Bolivia Inti lutte contre la d?forestation, la malnutrition et les probl?mes respiratoires et ophtalmologiques (cons?quences de l'inhalation et de l'exposition ? la fumee du feu de bois). Elle souhaite ?largir son champ d'action avec l'exp?rimentation de la douche et du chauffe eau solaire. L'action de Bolivia Inti dans les Andes s'?tend au Chili, en Bolivie et au P?rou. L'?quipe fran?aise a cr?e une autre association, Sud Soleil : son objectif est la diffusion d'informations et d'?change en assurant des missions de conseil et de formation aupr?s de diff?rents partenaires ( ONG, collectivit?s et associations ). Le travail s'?tend ainsi ? l'Afrique et ? d'autres pays en dificult?s.
Mi-aout, nous avons rencontr? Rene de la Rocha, coordinateur g?n?ral de Bolivia Inti, au si?ge de l'association ? La Paz. Il nous a present? leurs actions et un accord a ?t? convenu pour que l'on vienne aider en tant que volontaires ? des ateliers. Nous ?tions content de nous relancer dans le volontariat, de redonner notre aide.

La Bolivie est connue pour l'Altiplano ( haut plateau repr?sentant 20 % du territoire bolivien), sa pauvret? et ses conditions climatiques difficiles ( froid et vent). L'action de Bolivia Inti y est majoritairement pr?sente mais se d?veloppe ?galement dans d'autres secteurs du pays, comme la r?gion de Santa Cruz o? nous avons particip?s aux ateliers. L'equipe est compos?e de 3 techniciens : Enrique ( coordinateur technique), Miguel et Isaac ; et d'une formatrice : Miriam.

Nous sommes arriv?s ? Samaipata la veille du debut du stage. Le village est ? 1650 m. Les participants devaient commencer le stage d?s le lundi matin ? 9h. Mais le dimanche est jour de f?te donc le lendemain, il faut ranger et laver la maison, pr?parer la cuisine pour les enfants ... Nous commen?ons donc le stage ? 14 h avec la moiti? du nombre de participants pr?vu. L'effectif passe de 10 ? 20 en deux jours. Les trois premiers jours consistent ? assembler les pi?ces de la cuisine solaire.

Le jeudi permet de terminer le four et de faire une campagne de nettoyage du site et du village, de cr?er un compost ...

Lors du dernier jour, ce sont les participants qui pr?parent le d?jeuner en exp?rimentant leur cuisine. C'est une journ?e festive avec la remise des fours d?cor?s avant de se quitter. Ce sont essentiellement des femmes et de enfants qui construisent leur four.

L'action de Bolivia Inti se veut p?r?ne : plus que la construction d'un instrument de cuisine solaire, c'est aussi une sensibilisation sur divers sujets pour les ann?es futures.

Outre la partie technique, ils participent ? des cours th?oriques o? hommes, femmes et enfants apprennent ? cuisiner avec l'?nergie solaire, ? respecter leur environnement et re?oivent des notions de sant? et de nutrition.

La nutrition est une priorit? : l'aliment de base est repr?sent? par la pomme de terre. Il y a une carence ?vidente de vitamines et prot?ines chez les enfants en bas ?ge.

Les cours de cuisine propos&s par Miriam sont utiles pour r?aprendre ? utiliser d'avantage les l?gumes avec une cuisson qui conserve les principes actifs de ces aliments.

L'eau pose ?galement probl?me : bien qu'elle soit pr?sente en quantit?, elle est in?galement r?partie et certains villages se retrouvent sans eau courante avec des heures de marche pour aller la prendre ? la riviere. Lors de notre s?jour ? Samaipata, un orage et une pluie continue ont rendus l'eau du robinet brune, charg?e de terre, la rendant impropre ? la consommation. Miriam explique aux participants ? pasteuriser leur eau avec une simple bouteille, un plastique et un carton recouvert d'une couche d'aluminium. Il ne faut pas oublier que le chol?ra v?hicul? par les eaux sales a fait de nombreuses victimes autour de Santa Cruz il y a encore 3 ou 4 ans et que beaucoup d'enfants sont d?nutris et d?shydrat?s ? cause de diarrh?es dues ? des parasites v?hicul?s par les eaux souill?es.

La protection de l'environnement est un point fondamental qu'il est important de d?velopper. Beaucoup de for?ts sont coup?es pour obtenir de nouveaux terrains d'agriculture ou simplement par tradition. Le sol s'ass?che et des lagunes et sources disparaissent. L'utilisation du plastique est tr?s r?pandue dans les campagnes, que ce soit pour les sachets ou pour les bouteilles. Il n'existe des syst?mes de ramassage que dans les grands villages et les communaut?es plus isol?es ont souvent des d?chets avec lesquels ils ne savent que faire. On retrouve ainsi beaucoup d'ordures dans les ravins ou diss?min?s dans la nature.
L'utilisation du four solaire est ?galement un gain de temps car les femmes n'ont plus ? passer plusieurs heures par jour ? ramasser du bois pour la cuisine et ne sont pas oblig?es de rester ? cuisiner. Elles peuvent ainsi utiliser ce temps gagn? pour etudier, s'occuper des enfants et s'ouvrir a la culture. C'est une opportunit?e inestimable dans cette soci?t? o? l'homme reste le chef et o? la place de la femme est souvent ? la cuisine et ? la garde des enfants.

Nous avons d?j? dit que la r?gion de Santa Cruz est assez riche. Seulement, ces richesses ne profitent qu'? quelques personnes et la situation de plusieurs villages et communaut?s reste pr?occupante. Certaines se retrouvent isol?es et d?pourvue d'aide m?dicale et d'approvisionnement quelque fois durant plusieurs mois. Nous en avons fait l'experience lors de notre s?jour : un orage a paralys? les pistes de terre argileuse, et notre stage dans la communaute de Bellavista a ?t? impossible, tous acc?s ?tant impraticable. Pour ces villages, les ressources ?conomiques reposent souvent sur le tourisme, car les parcs nationaux de l'Amazonie sont proches. Plusieurs organismes de diff?rentes natures et avec diff?rents objectifs developpent "l'?cotourisme", forme de d?couverte de la region o? les touristes peuvent participer et observer la vie des autochtones. Cette approche a parfois des c?t?s n?gatifs quand des personnes sans scrupules n'h?sitent pas ? exploiter les services des habitants pour se faire d'avantage d'argent.
C'est un des modes de corruption que l'on peut retrouver ? differents niveaux dans le pays, y compris dans l'administration par exemple o? la demande de papiers officiels n?cessite de passer par diff?rents interm?diaires qui se font payer au passage. On retrouve aussi ce probl?me dans certaines constructions o? les entrepreneurs ach?tent du mat?riel plus cher en se faisant une commission. Un autre exemple : une personne a abus?e de plusieurs communaut?s en leur promettant des fours solaires ? un prix exhorbitant et en partant avec leur argent.
L'action des associations comme Bolivia Inti ou Asopec qui nous a acceuilli pour r?aliser le stage, r?hausse la dignit? des autochtones en les rendant fiers de leur culture et en leur proposant des activit?s d'autogetion. C'est le cas des femmes des communaut?s aux alentours de Samaipata, qui cultivent et vendent leurs l?gumes biologiques, leurs tissages ou autre artisanat ( dans le cadre de l'association Asopec dont on parlera plus tard ...).

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Voyage de Cochabamba ? Santa Cruz [15/09/2005] - Auteur : amelie,pierre,yannick |
Cochabamba est une ville de 1.200.000 habitants, ce qui la met au rang de 3?me ville du pays. Elle est situ?e au centre du pays entre La Paz et Santa Cruz, ? 2500 m d'altitude. Le climat y est tr?s agr?able et beau contrairement ? La Paz o? les nuits sont froides. Elle n'a pas beaucoup de charme et est un peu sale. Par contre, elle est dynamique et agit?e avec son grand march? remplit de nombreux fruits et l?gumes diff?rents ( le climat y est propice )
Nous avons rencontr? Soeur Maria Lourdes, la M?re sup?rieure d'un couvent qui travaille avec des enfants de la rue, en difficult? sociale et des orphelins. Ce syst?me d'aide aux enfants ( r?insertion ? la vie sociale et scolaire, suivi de l'enfant, formation ...), implique que les volontaires doivent bien connaitre le milieu dans lequel ils agissent : situation sociale du pays, installation d'une confiance avec les enfants, compr?hension de l'action men?e ). Tout ces crit?res n?cessitent au minimum 2 mois d'engagement, ce qui nous a empech? d'?tablir un partenariat. Nous ?tions d??us mais savions que nous allions passer deux semaines avec l'?quipe de Bolivia Inti.

Nous sommes donc partis vers Santa Cruz, une ville anim?e, moderne et propre. Elle comporte 1.100.000 habitants, le climat y est chaud car elle est situ?e ? 300 m d'altitude vers l'Amazonie. C'est une ville qui a profit?e de l'exploitation du p?trole et du gaz ( 48 % de la production nationale) ainsi que de nombreux min?raux comme l'or, la platine, le nickel et le zinc. L'agriculture y est aussi importante. La ville a remplac?e ainsi La Paz en tant que capitale ?conomique du pays.
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Passage de la fronti?re Perou Bolivie [20/08/2005] - Auteur : amelie,pierre,yannick |
On quitte le Perou ? Puno pour prendre un bus direction La Paz en Bolivie. Comme il est de cout?me au P?rou, notre bus a une heure de retard. En 3 heures, il nous am?ne ? la fronti?re en longeant le lac Titicaca. Le passage de la fronti?re se fait ? pied ; le bus nous laisse au P?rou et avance vers la Bolivie. Il y a beaucoup plus de monde que lors de notre dernier passage de fronti?re Equateur P?rou que l'on avait eff?ctu? par un itineraire peu fr?quent?.
On passe une arche, un nouveau tampon sur le passeport et on reprend le bus direction Copacabana. Si la fronti?re administrative vient d'?tre pass?e, il n'en n'est rien de la fronti?re terrestre : il nous faut traverser le lac Titicaca d'une rive ? l'autre. Le bus monte sur un bac et nous sur un bateau. La travers?e dure 20 mn. C'est aussi un changement de bus moins confortable et plus poussiereux.

Nous voici donc en Bolivie, terre de grands espaces r?unissant Andes et Amazonie, nature et culture ? la fois.
Il nous reste maintenant ? nous confronter aux diff?rences avec le P?rou. De premier abord, pour ce que nous avons vu jusqu'? La Paz, il n'y a pas ?normement de changements ; dans les rues, on voit des vendeurs de m?me bijoux, des gens en costume traditionnel propre ? leur r?gion, des gens "occidentalis?s" avec portables, habits ? la mode ..., des march?s o? l'on nous sollicite pour les repas ou les jus et salades de fruits, les cireurs de chaussures (qui ? la difference du Perou se cachent le visage avec une cagoule, peut ?tre de honte ), des mendiants enfants et adultes ... Beaucoup de femmes dans cette r?gion portent des chapeaux melons et les hommes des borsalinos.
Les prix par contre sont plus bas : par exemple, un empanada (chausson fourr? au poulet, ? la viande, au fromage ou aux legumes ) coute 2 bolivianos (0,2 euros) au lieu de 2 soles (0,5 euros). Le repas au march? coute 4,5 bolivianos (0,45 euros) alors qu'il coute 4 soles (1 euros) au P?rou. En moyenne, c'est moiti? prix.
Quelques caract?ristiques du pays :
- population : 8 516 000 habitants (dont 2 300 000 ? La Paz)
- superficie : 1 098 581 km carre (2 fois la France)
- capitale : Sucre ; La Paz est le si?ge social
- langues : espagnol, quechua, aymara, guarani
- monnaie : boliviano (1 bol = 0,1 euros)
- r?gime : d?mocratie pr?sidentielle, un nouveau pr?sident a ?t? nomme pour faire l'interim depuis les derniers ?v?nements ? La Paz et dans le pays en mai/juin 2005.
La Paz est la capitale la plus haute du monde, situ?e dans un canyon, son altitude varie entre 3200 et 4000 m. En bas, le centre de la ville avec ses gratte ciels et ses commerces, o? habitent les plus riches ( la temp?rature y est plus cl?mente et l'altitude plus facile ? supporter). On y trouve le centre des affaires, le vieux quartier colonial et des quartiers riches. A 4000 m, se trouve El Alto, la banlieue (tr?s ) pauvre de La Paz comprenant 700 000 habitants, en majeur partie des indig?nes.

C'est une capitale anim?e o? le trafic ne s'interrompt quasiment pas et o? il faut slalomer entre les nombreux passants pour marcher. Le soir, l'avenue principale qui traverse la ville, est illumin?e de partout ; restaurants, cin?mas, d?corations, t?l? g?ante, grattes ciels ?clair?s ... ce qui contraste avec les vieilles indig?nes qui fouillent les poubelles ? la recherche d'un peu de nourriture.
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Puno et les ?les [19/08/2005] - Auteur : amelie,pierre,yannick |
Nous avons pass? quatres jours ? Puno dont deux sur l'?le Taquille. Puno est une petite ville de 92 000 habitants, situ?e a 3810 m d'altitude au bord du lac Titicaca. Titicaca, ?crit Titikaka en Aymara, signifie "puma-li?vre".
Elle a ?t? cr?e en 1666 par le Comte de Lemos (Vice roi du P?rou) et se d?veloppa gr?ce aux mines d'argent. En 1780, Tupac Amaru 2 (le dernier Inca) lan?a une attaque contre les espagnols. Mais un g?n?ral des troupes incas eut une vision de la vierge lui demandant de capituler. La ville resta sur pied. Depuis, les habitants f?tent tous les ans l'apparition de la vierge : La chandeleur.
La musique et la danse caract?risent le folcklore ? Puno. La Wifala de Asillo, le Carnaval de Ichu. la Llmerade, la Tuntuna,... y sont dans?es.
C'est de cette ville que nous nous sommes rendus sur une des ?les en roseaux (totora en espagnol) et sur l'?le Taquille (en terre) ? 3 heures de bateau sur le lac Titicaca.

Depuis le port de Puno, il nous a fallut 30 minutes pour atteindre une des 20 ?les de totora. Ces ?les flottantes soutenues par des poteaux en eucalyptus ?taient habit?es auparavant par la civilisation Uros, disparut en 1959 et ce sont maintenant des descendants Aymaras qui y vivent. Elles sont entretenues toutes les deux semaines, c'est ? dire que les habitants rajoutent une couche de roseau r?guli?rement.

Elles peuvent loger de trois ? dix familles. Les principales ?les sont : Tupiri, Santa Maria, Tribuna, Toranipata, Chumi, Paraiso, Kapi, Titino, Tinajero et Negrone.

Pour vivre, les Aymaras ont install? des syst?mes de pisciculture pour la truite et la perche. Ils profitent du tourisme pour d?velopper une ?conomie d'artisanat. Mais malheureusement, beaucoup d'hommes travaillent ? Puno, attir?s par l'app?t du gain d'une ville.
L'?conomie de l'?le Taquille est r?gie par les m?mes principes sauf que l'aspect touristique a pris le dessus. Les habitants (environ 2000) du village se sont r?unis en coop?rative pour exploiter au mieux ces ressources (logement chez l'habitant, restaurants, artisanats).

Ce syst?me de communaut? a pour but d'?viter un d?veloppement anarchique comme la construction d'un hotel de luxe qui viendrait rompre leurs cout?mes (ils vivent encore avec leurs habits traditionnels) et d?naturer le paysage. D?s leur plus jeune ?ge, les hommes apprennent ? tricoter pour fabriquer des bonnets et seuls eux les font. Les femmes, elles, tissent et fabriquent tout le reste (pantalons, gilets, ...).

L'?le est situ?e ? 35 km du port et s'?tend sur 6km2 de 3810 m ? 3950 m d'altitude. Durant la colonisation et jusqu'au 20?me si?cle, elle f?t utilis?e comme une prison politique mais depuis 1970, l'ile appartient exclusivement aux Taquile?os.

Entour?e par les eaux du lac Titicaca, cela nous semble la mer depuis les 3950 m. Pas ?tonnant car ce fameux lac fait plus de 8559 km2, 175 km de long et une pronfondeur maximale de 283 m. Cest le plus grand et le plus haut lac du monde navigable. Il est situ? ? 3810 m. C'est aussi le d?but des hauts plateaux, l' Altiplano, qui s'?tant jusqu'au sud de la Bolivie.
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3 nouveaux regards sur le Perou [05/08/2005] - Auteur : belval |
Commen?ons tout d'abord par les pr?sentations. Nous sommes trois ? avoir ?t? invit?s par les membres de l'association Tatou la Vida pour ?tre leurs compagnons de voyage durant 5 semaines.
Nous c'est : 1. Fred, copine de Pierre. 2. Tanya, copine de Fred. 3. Thierry, copain de Tanya.
Les retrouvailles, le 10 juillet, ? l'a?roport de Lima, furent pleines de contrastes. 3 jeunes europ?ens allaient ? la rencontre de 3 sud americains pleinement int?gr?s... Nous d?barquons dans un univers o? nos rep?res occidentaux sont d?pass?s : - la langue - le marchandage pour les tarifs de taxis qui vous interpellent (euph?misme) ? la sortie de l'a?roport - une certaine pression ressentie de toute part (cohue, sollicitations des transports, des hotels, des enfants, ...). Heureusement, et ? notre grande surprise, nos 3 accolytes semblent parfaitement ? leur aise au milieu de cette agitation. M?me leur apparence physique s'accorde ? l'environnement : cheveux longs sous un bonnet p?ruvien, barbe (pour les gar?ons), ponchos, pantalons aux couleurs vives.
Il nous faudra quelques jours pour nous habituer ? ce nouveau monde...
Voil? maintenant 4 semaines que nous vivons ? l'heure p?ruvienne. A c?t? des nombreuses d?couvertes faites, telles que les lignes de Nasca, le monast?re de Santa Catalina d'Ar?quipa, le treck de 5 jours ? Choquequirao ou le Machu Picchu, nous retenons 3 petits bonheurs simples : - pour Tanya, la possibilit? de manger des fruits exotiques ? n'importe quelle heure de la journ?e, - pour Thierry, l'aspect tr?s photog?nique de ce beau pays (population comme paysages), - enfin pour Fred, le ma?s cuit ? la vapeur accompagn? de fromage : le choclo con queso.
Pour finir, nous profitons de cette News pour remercier sinc?rement les 3 membres de l'association de nous donner la possibilit? de vivre cette aventure. Fred, Tanya & Thierry
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Le Machu Picchu [05/08/2005] - Auteur : amelie,pierre,yannick |
Le 30, d?part pour les ruines du Machu Picchu (Montagne vieille en quechua). Nous prenons un bus de Cuzco ? Ollantaytambo (1h30 de trajet) pour nous rendre ? la gare du Perurail (compagnie de chemin de fer). Nous nous frayons une place dans la cohue g?n?rale sur le quai en attendant le train de 20h00. Apr?s deux heures de rail, nous arrivons ? Agua Calientes, dernier village avant le Machu Picchu. Nous passons la nuit l? ce qui nous permet de nous lever t?t (3h du matin) et d' arriver sur le site (6h) avant la masse de touristes (10h). Il nous faut gravir quand m?me une bonne centaine de marches ? la lampe frontale avant d '?tre r?compens?s par la beaut? de l' endroit.

Ce site arch?ologique fut d?couvert en 1911 par le chercheur am?ricain Bingham. Il n' ?tait pas le premier ? vouloir trouver ? la cit? perdue ?. Malheureusement pour lui, il s' ?tait fait doubler par un couple d indig?nes peruviens. Recouvert de foret vierge, le grand nettoyage a alors commenc?. C est une mini ville qui a ?t? d?couverte o? pouvaient vivre 1200 personnes en compl?te autarcie gr?ce aux cultures en terrasses. Trois classes sociales y ?taient pr?sentes : les religieux, les notables et les paysans. Il est possible de diff?rencier les maisons des notables et des paysans grace ? leur construction :
- Celles des notables sont fabriqu?es avec de grosses pierres bien taill?es et parfaitement emboit?es les unes aux autres.
- Celles des paysans ?taient ?rig?es en p?erres plus grossi?res et cell?es entre elles avec de la terre et de la paille (torchi).

La ville comprenait entre autre des greniers (stockage des r?coltes), des bains, des temples et lieux de cultes, un tombeau royal, une prison, un observatoire astronomique avec un calendrier solaire,?autour d une place principale.
Le Machu Picchu reste un grand myst?re pour les arch?ologues : les ruines n' ayant pas suffisamment donn?es d' indices sur sa fonction. Plusieurs th?ories existent comme celle d ' une forteresse en pr?vision des invasions de tribus amazoniennes ou celle d' un lieu de culte consacr? au soleil ou celle de la derni?re capitale inca,? La cit? aurait vraisemblablement ?t? cr??e en 1438 sous les ordres du 9?me empereur, Pachacutec.
Apr?s quelques heures de visite, nous sommes mont?s sur la montagne la plus haute du site (2700 m d' altitude) situ?e au nord ouest des ruines : Le Huayna Picchu (montagne jeune). Il offre une vue imprenable sur la cit? et la vall?e d Urubamba.

En 1533, lors de la prise de Cuzco par l' espagnol Pizarro, les habitants du Machu Picchu d?cid?rent de fuir pour se r?fugier ? Choquequirao (autre hypoth?se).
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La f?te de l'Aywar [05/08/2005] - Auteur : amelie,pierre,yannick |
Alex et Wagner, 2 jeunes p?ruviens que nous avons rencontr? lors de notre treck vers Choquequirau, nous ont parl? d'une f?te populaire datant du 18?me si?cle appel? l'Aywar ou la vengeance du condor. Son origine est reli?e ? l'assassinat de l' Inca Tupac Amaru II par les Espagnols en 1870.
Un combat ? mort a lieu entre un taureau symbolisant les Espagnols et un condor repr?sentant les Incas. L'oiseau (pourtant animal prot?g?) est captur? ? l'aide d'un pi?ge en l'attirant avec un animal mort.
Le jour de la f?te, il est attach? sur le dos du taureau, le bec nou? afin qu'il ne blesse pas trop vite le taureau et pour que le combat dure plus longtemps. Parfois, c'est le taureau qui succombe ? la fatigue, d'autres fois, c'est le condor qui est trop secou? par les ruades du ruminant et qui en meurt. Si le condor est bless?, il est achev? car il ne pourra plus voler. Si il est sauf, il est relach? apr?s la f?te.
C'est normalement une pratique interdite mais elle s'effectue encore actuellement 1 fois par an dans des villages recul?s o? les personnes qui organisent ces f?tes vont jusqu'? s'end?ter pour satisfaire tout le monde en nourriture, boissons et amusement.
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Le treck de Choquequirau [05/08/2005] - Auteur : amelie,pierre,yannick |
D?part pour 5 jours de randonn?e afin de rejoindre les ruines de Choquequirau (le berceau de l'or en quechua : Chuki K'iraw). Ce site est consid?r? comme l'un des plus importants et des plus ?tendus des citadelles incas depuis la d?couverte du Machu Picchu. Les arch?ologues pr?sument qu'il s'agit d'une des nombreuses villes perdues de la province de Vilcabamba o? les Incas se sont refugi?s ? partir de 1536 (apr?s l'invasion espagnole). Le site a ensuite ?t? oubli? pendant des si?cles jusqu'? ce que des explorateurs Fran?ais le red?couvrent au 19?me si?cle. En 1909, Hiram Bingham y passe avant de continuer sa route vers le Machu Picchu. Ce n'est qu'en 1986 que l'on commencera ? s'interresser vraiment ? ce complexe arch?ologique.
1er jour :
1?re ?tape : 3 heures de bus tout confort avec le film "Les survivants" qui relate le fait r?el de l'histoire des survivants d'un crash d'avion survenu dans les Andes, film sympa quand on va passer du temps ? 3000 m?tres. Ca permet de relativiser pour les jours ? venir : on aura ? manger et s?rement moins froid !
2?me ?tape : attraper un collectivo pour se rendre ? Cachora. Un taxi ne tarde pas ? descendre Fred, Pierre, Thierry et Tanya ; avec Yannick, on attend d?sesp?r?ment et finalement, on d?cide de marcher pour les retrouver. On passe par des raccourcis le long des 5 km de descente, ce qui nous fait penser au hameau de San Francisco en Equateur. On arrive apr?s 1 heure de marche avec les sacs ? dos, on se retrouve tous ? 16 heures. Le temps de grignoter et de louer 2 chevaux pour notre materiel et les services de Rolando, un jeune ariero (muletier) de 20 ans qui fait ce travail depuis 1 an.

Le chemin traverse for?ts d'eucalyptus et villages et nous d?voile une cha?ne de montagnes enneig?es. On arrive de nuit au 1er campement qui est en fait l'?largissement du chemin. On se fait un feu, une petite soupe et on rentre dans la tente. Bonne surprise : il ne fait pas froid, on ne devrait pas avoir besoin des couvertures de survie et des v?tements chauds.

2eme jour :
Rolando nous avait demand? de nous lever ? 5h, ce que nous faisons docilement mais on ne partira qu'? 8h car il n'a pas attach? ses chevaux durant la nuit et ils se sont fait la belle jusqu'au village ! On arrive ? partir en fin de compte, le groupe des filles devant suivies de Pierre et Thierry tandis que Yannick aide Rolando qui a du mal avec ses chevaux ...On arrive au col, survol? par un condor, qui nous d?voile une partie de ce qui nous attend : une descente de 1500m qui doit nous amener jusqu'au fleuve Apurimac. De l?, on devra remonter de 1500m pour arriver ? Choquequirau. Et idem pour le retour, ce qui nous fait donc 6000m de d?nivel? en 5 jours sur des chemins de terre sablonneuse et de rocailles. Pour se donner du courage, on admire les paysages : les montagnes semi verdoyantes, semi arides qui nous encerclent et qui plongent dans la riviere turquoise en contrebas. Ce qui d?courage un peu plus, c'est de voir la t?te des gens qui remontent : compl?tement ext?nu?s et en sueurs.
Nous mangeons pr?s de la rivi?re avant d'entamer 2 heures de mont?e pour rejoindre le 2?me campement o? l'on peut se relaxer gr?ce ? une douche improvis?e avec un morceau de bambou. Il reste 8 km pour atteindre notre but.

3eme jour :
On se l?ve ? 4h dans le but de ne pas avoir trop le soleil en mont?e mais ... Rolando n'a pas attach? ses chevaux. Cette fois ci, ils sont retourn?s jusqu'? la rivi?re ! Pierre attend qu'ils remontent tous les 3 pendant que nous entamons la 3 ?me journ?e.
Avec Yannick, nous faisons route avec 2 jeunes P?ruviens, Alex et Wagner, jusqu'au 3?me campement o? l'on reprenons des forces. Je suis ? nouveau d'attaque et motiv?e en voyant le site au loin que depuis le d?but du voyage, je tiens tant ? visiter. En contrebas, on aper?oit des cultures en terrasses sur 57 niveaux dont les plus basses sont superbement bien restaur?es alors que les niveaux superieurs sont encore sous les arbres et buissons qui recouvrent toujours 1 bonne partie du site. Seulement 30% du site est restaur? ? l'heure actuelle, il le sera enti?rement d'i?i 10 ans. Plus en hauteur, on distingue d?j? les temples et autres constructions impressionnantes que l'on aura l'occasion de voir de plus pr?s. Le chemin pour y acc?der n'est pas de tout repos : c'est une reproduction miniature de ce que l'on vient de faire, on monte et on descend ... En 1h30, on arrive enfin !

Et c'est comme je me l'?tais imagin? : un site quasi vide o? l'on peut se promener tout en imaginant ce qui peut se dissimuler sous la v?g?tation. Un arch?ologue vient nous saluer et nous demander 10 soles d'entr?e (2,5 euros) tout en nous donnant des renseignements.

Les 3 ?tages de terrasses et la place principale sont superbement bien restaur?s.

Tout comme la partie haute du site, le Hanan, qui contient des temples, des greniers, un canaux d'irrigation d'usage domestique et c?r?moniel.

De l'autre c?t? de la place, en hauteur, se trouve une plate forme c?r?monnielle, le Ushno, ? partir de laquelle on acc?de ? un temple en r?novation. Au total, ce sont plus de 305 terrasses sur le site dont la plupart ne sont pas encore d?couvertes.
 
On assiste depuis le site au coucher du soleil, on y est seuls et bien. Tout le monde (une dizaine de personnes !) est reparti et il faut bien faire de me?me ... On retourne au campement juste ? temps pour eviter que la tente, gentiment montee par Rolando, ne s'envole ? cause des fortes bourrasques de vent. Toujours gentiment, il nous propose de nous installer dans la maison de la proprietaire du camp mais s'en l'en aviser. Ce qui fait qu'on a le droit ? une discussion tr?s houleuse en quechua entre la proprio et les arieros. Elle semble leur reprocher beaucoup de choses pendant qu'ils continuent de boire leur alcool de canne ? sucre.
Avec Yannick, on passe la fin de soiree avec Alex, Wagner et leurs cousins autour d'un feu de camp ? chanter des chansons p?ruviennes et fran?aises. On ne se sent pas vraiment ? l'aise de retour dans la tente (mont?e dans la maison) car la proprio s'est remise ? crier en quechua. Il est vraiment clair que notre pr?sence d?range.
4?me jour :
4?me jour, synonyme de retour. Ce matin, Rolando nous a permis de faire la grasse mat jusqu'? 8h o? nous sommes r?veill?s par les cris en quechua qui ont repris ... On fait nos sacs, aveugl?s par la fum?e du feu de bois et en manquant d'?craser une poule ? chaque pas. Finalement, cette histoire restera un bon souvenir !
La descente est raide et c'est avec plaisir que l'on se trempe les pieds dans la riviere en bas, surtout qu'il a fait tr?s chaud. Apr?s le repas, nous sommes ?cras?s par la chaleur. Nous faisons la sieste pendant que les P?ruviens, en pull, continuent de vaquer ? leurs occupations. On ne remonte vers le camp qu'? 16h mais il fait encore bien chaud. L'arriv?e dans l'oasis de verdure du campement nous soulage. Celui ?i est sympa, pr?s d'un champ de canne ? sucre. On plante la tente sur une terrasse. Deux isra?liens nous ?changent du pop corn fait au feu de bois contre du sucre. On f?te l'anniversiare de Tanya autour du repas. Ce qui est vraiment tr?s agr?able dans ce treck, c'est la politesse et l'amabilit? de tous les gens que l'on croise, touristes (p?ruviens ou ?trangers), habitants ou arieros.

5?me jour :
En pr?vision de la bonne grimpette qui nous attend aujourd'hui, on se l?ve ? 3h30 pour ne pas souffrir du soleil.
Mais ? 5h, on est d?j? en tee shirt et en sueurs avec la lampe frontale pour nous guider sur le chemin C'est tout de m?me la bonne solution car nous arrivons 4h plus tard au col sans trop de soucis. Heureusement que les chevaux sont l?.
Au col, on admire pour la seconde fois la chaine du glacier et au loin, on distingue les ruines de Choquequirau derri?re nous. Le reste du trajet vers Cachora est tranquille alors que le soleil commence d?j? ? chauffer. A 11h30, nous sommes au village. Il faut se presser car on doit attraper le bus sur la grande route ? 14h. On se r?serve un collectivo dans lequel on monte apr?s avoir mang?. Mauvaise pioche : ce n'est ni le bon chauffeur, ni la bonne voiture. Il roule comme un fou avec une voiture dont le radiateur chauffe mais commence alors un trajet comique. Il faut donc s'arr?ter assez souvent pour le refroidir mais les pauses sont plut?t arbitraires. Il va s'arr?ter pour boire une chicha alors qu'on roulait bien mais par contre, il fonce sur une truie qui n'a pas le temps de s'?chapper et que l'on percute avec le pare chocs. Mais bon, il conna?t bien sa voiture, quand il sent que ?a commence ? chauffer, il augmente ou diminue le volume de sa musique ... Au total, quelques frayeurs mais beaucoup de fous rires accentu?s par la fatigue et le stress de louper le bus et de devoir attendre celui de 21h alors qu'on ne r?ve que de prendre une douche et de se reposer. On arrivera ? Cusco sans autres problemes par le bus de 14h...
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Cusco, la ville sacr [05/08/2005] - Auteur : amelie,pierre,yannick |
La ville de Cusco

La ville de Cusco (litt?ralement Qosqo, le nombril du monde en quechua) est situ?e a 3250 m, dans la r?gion sud est de la cordill?re des Andes, au nord du lac Titicaca. L'origine de son nom vient du fait qu'? partir de l'ancienne capitale Inca partaient tout un r?seau de chemins reliant le sud de la Colombie au nord de l'Argentine. La legende raconte que l'Inca Manco capac et sa femme Mama Ocllo sont sortis du lac Titicaca pour fonder la ville et apprendre ? cultiver des terres. Les Incas ont aggrandi et structur? la ville de 1438 ? 1532.
A l'arriv?e des Espagnols en 1533, la plupart des temples et constructions f?rent d?truits et les pierres utilis?es pour faires des cath?drales, ?glises et maisons. Les nombreuses ?glises et la cath?drale actuelles sont de style renaissance ou baroque et ont un interieur fastueux, aux fa?ades dor?es et aux autels finement travaill?s.
 
Cusco est une ville calme, dynamique, jolie et accueillante. Les rues de la ville (portant des noms incas) sont ?troites et souvent en pente, zigzaguant entre les vieilles maisons construites avec des pierres incas et de paisibles placettes.

C'est dans l'unes de ces rues, la plus connue de Cusco, que les murs sont en pierres taill?es Inca qui s'ajustent remarquablement (dont une qui poss?de 12 angles).
 
Ces rues abritent de nombreuses boutiques et ateliers d'artisants (sculpteurs, tisserands, peintres ...). Sur la place des Armes, la place principale, on f?te tous les 24 juin l'Inti Raymi (f?te du soleil), la f?te la plus importante du temps des Incas. Elle est entour?e de belles archades en pierre o? se trouvent de nombreux restaurants et caf?s.
Les sites autour de Cusco

La vall?e de la rivi?re Urubamba, ou vall?e sacr?e inca, offre un bel ensemble de villages pittoresques, de terrasses andines impressionnantes et de sites arch?ologiques de grande importance. Domin?e par les sommets imposants de la cordill?re de Vilcabamba, c'est une r?gion riche en agriculture. Voi?i quelqu'uns des sites que nous avons visit?s :
- Sacsayhuaman :

A seulement 15 mn ? pied du centre de Cusco, ces ruines sont un exemple de l'architecture militaire Inca. Cette forteresse avait pour objectif de d?fendre la ville des envahisseurs. Une hypoth?se avance que les murailles en zigzag avec des pierres, pouvant atteindre 3 m de haut et peser 350 tonnes, ?taient ?difi?es par des milliers de personnes venant des peuples vaincus afin de les homog?n?iser rapidement ? la culture Inca.
Q'enqo, Tambomachay et Puca Pucara :
Ce sont pour les 2 premiers, des centres c?r?moniels et rituels. Q'enqo est "taill?" ? meme la roche et renferme un tunnel et un hotel de pierre pour les sacrifices d'animaux.


C'est dans ce lieu que l'Inca et les grands chefs attendaient les d?cisions des oracles pour entamer ou non des guerres. Tambomachay est le lieu des bains de l'Inca, destin? au culte de l'eau. Il aurait ?t? ?galement une sorte de jardin royal peupl? d'une abondante v?g?tation ornementale entretenue gr?ce ? un syst?me de canaux d'irrigation. Quant ? Puca Pucara, forteresse rouge, c' est une construction militaire pour prot?ger les bains de l'Inca.
- A Pisac, outre le marche artisanal, se trouve des ruines et des terrasses.


Divis? en plusieurs quartiers, le site ressemble aux vieux villages proven?aux. C'est une alterance d'escaliers raides et ?troits, de chemins ? flanc de falaises et un tunnel (le tunnel du Puma) pour arriver ? l'Intihuatana ou temple du soleil, un centre c?r?moniel masqu? de la vall?e par une montagne situ?e devant.

En son centre, un calendrier solaire sculpt? dans la roche et de petits canaux.


Comme dans la plupart des architectures incas,il y existe une hi?rarchie : les temples sont constitu?s de pierres taill?es si bien assembl?es qu'on ne peut pas y passer une aiguille alors que la cit? est en pierre plus grossi?re et le quartier agricole est fait de brique en adobe.

- Ollantaytambo et Chinchero :
A 28 km de Cusco, on s'arr?te ? Chinchero, petit village o? l'on trouve les vestiges de l'hacienda royale de Tupac Inca Yupanqui ainsi qu'un temple colonial construit sur des soubassements Incas. Il y a ?galement un march?, v?ritable spectacle de couleurs et de mouvements avec de nombreux objets atisanaux et textiles.


Apr?s 30 mn de route asphalt?e, on arrive ? Ollantaytambo ? 2800 m d'altitude, le seul village qui est conserv? son plan d'architecture inca. Sur un vaste site arch?ologique qui domine le village, se d?tache des constructions comme l'Intihuatana (le temple du Soleil), le Ma?aracay (salon royal) et les bains de la princesse. Les ruines ?tant envahies par des touristes, 500 ans apr?s les Espagnols, on n'a pas eu l'occasion de profiter pleinement de ce site.

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Les Iles de Paracas [02/08/2005] - Auteur : amelie,pierre,yannick |
Au d?part de Pisco, c?l?bre pour sa boisson alcoolis?e, un bus rempli de touristes (ce qui ne nous enchante pas) on se dirige vers Paracas.
La ville portuaire est le point de d?part de la visite des Iles Ballestas. Arriv?s sur le quai d'embarquement, les p?licans s'attroupent pour manger les sardines que leur tend un enfant p?ruvien. Un peu plus loin, une famille discute sur le trottoir accompagn?e d'un pinguoin comme animal de compagnie.
Nous montons donc dans le zodiaque qui passe pr?s de la sortie du port international (quasiment d?sert). Le vol des oiseaux marins nous accompagne pour arriver devant le Cand?labre. Ce dessin de 170m de haut et 70 m de large est sculpt? dans la roche. Il est possible qu'il soit l'oeuvre de marins ou de pirates pour s'orienter. Il repr?senterait la constellation de la croix du Sud.

Le zodiaque repart et nous arr?te devant les Iles Ballestas, la mer est agit?e et nous sommes balanc?s dans les remous. Cormorans noirs, go?lans, mouettes, sternes, p?licans, piquero p?ruanos, gaviotas de Franklin, zarcillo... s'y d?placent et s'y reposent, maculant le sol de guano. Ce dernier est exploit? (depuis 1870) et export? internationalement en tant qu'engrais agricole. On voit aussi des pinguoins et des otaries qui s'amusent ? suivre le bateau.

De retour sur la terre ferme nous repartons en bus dans un d?sert aux diff?rentes nuances : des couleurs magnifiques (jaune, orange, rouge et vert) s'alternant avec le soleil. On y voit des flamands roses (rouge, blanc, rouge) qui ont inspir? les couleurs du drapeau p?ruvien.

Sur le bord d'une falaise, la mer a creus? le mat?riel calcaire pour y cr?er la cath?drale et c'est l? qu'on voit des dauphins faire des bonds dans les vagues.

Un cadavre d'otarie arrive sur la plage rouge et est aussitot rep?r? par les charognards ? t?te rouge ou encore par les condors qui viennent sur la c?te se nourrir entre autre de placenta de baleine avant de retourner ? la montagne pour y mourir.
Le courant marin de Humboldt cr?e des forces sous-marines et apporte du zooplancton, d?veloppant les poissons et attirant de nombreux oiseaux. Ce ph?nom?ne a ?t? perturb? par EL NI?O (un ouragan), un ph?nom?ne climatique qui cr?e une augmentation de la temp?rature de l'eau qui diminue la quantit? de poissons disponibles pour les oiseaux.
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